Permettez-moi de m'ouvrir à vous en toute simplicité, sans prétention et avec toute mon amitié. Ce blogue constitue mon journal intime, tout simplement. J'espère que vous prendrez plaisir à me cotoyer via mes confidences et aussi que j'aurai le bonheur de vous lire.
mercredi 23 novembre 2011
Un livre, et pourquoi pas?
Au début, c'était dans le plus pur et simple but de m'amuser. Je voulais permettre à mes fans d'apprendre à mieux me connaître, mieux que tout ce que l'on peut habituellement savoir d'un artiste dont on suit la carrière. De plus, les membres de mon entourage y trouveraient certainement aussi leur compte, puisque je n'ai pas l'habitude de tout confier à tout le monde. Il y aurait donc des surprises pour quiconque allait entreprendre la lecture de ces «petits bouts de moi».
Toutefois, au fur et à mesure que s'ajoutaient mes petits bouts sur Facebook, de plus en plus de gens manifestaient le désir de les voir tous rassemblés en un livre autobiographique. «Tu devrais vraiment faire un livre avec ces articles. Moi, j'attends toujours le prochain avec impatience.» «Tu sais Katia, si tu en faisais un livre, tu pourrais aider tellement de gens...», etc.
Un livre? Dès la première réflexion sur la question, il est évident que cette idée me souriait grandement, puisque j'ai toujours rêvé d'écrire un livre. Mais je me disais que ça prenait tout un sujet pour décider de faire un livre et surtout, un sujet de grand intérêt pour que celui-ci puisse être publié. Donc, je me contentais d'y rêver, sans jamais m'imaginer que ma propre histoire puisse être un sujet de livre digne de ce nom. Mais plus j'y réfléchissais et relisais mes textes, plus je me disais qu'après tout, tous ces gens avaient peut-être raison. J'ai un vécu assez chargé de toutes sortes de choses, de joies, mais aussi de très grandes épreuves que j'ai su affronter avec beaucoup de résilience. je suis de la trempe de ceux qui ont un moral d'acier en toute circonstance et, si je m'y attarde, il est vrai que le fruit de mes expériences pourrait aider beaucoup de gens. Si ce n'était simplement à conserver la joie dans leur coeur en tout temps, à savoir voir le bon côté des choses ou à conserver une joie de vivre à toute épreuve, ma mission serait accomplie.
J'ai donc décidé de commencer à rassembler mes articles dans un même fichier et à structurer ce qui pourrait ressembler davantage à un livre, tout en continuant d'écrire la suite de cette série qui est loin d'être terminée.
Je n'ai aucune idée de comment le mileu de l'édition fonctionne ni de la procédure qui m'attendra, une fois que j'aurai complété ce que je souhaiterais voir figurer dans cet ouvrage. Tout ce que je sais, pour l'instant, c'est que ce projet m'anime jusqu'au plus profond de moi-même et que j'ai envie d'y mettre tout mon coeur.
Voyons voir ce que me réservera la suite de cette belle aventure...
jeudi 17 novembre 2011
Des petits bouts de moi #11: Adieu petite école, bonjour grande polyvalente!
dimanche 14 août 2011
Des petits bouts de moi #10: Atterrissage amoureux... sur un pupitre de classe!
J'étais une adolescente bien implantée dans mon milieu et bien appréciée de mes compatriotes. Mes amis étaient nombreux, tous sexes confondus, mais personne n'avait suscité chez moi plus que de l'amitié, jusqu'au jour où...
Mettons-nous d'abord dans le contexte de notre école. Nous étions très peu nombreux comparativement à une école régulière. Donc, peu de filles pour peu de garçons. Donc, à mon début de secondaire, disons que j'aurais pu avoir 5 candidats potentiels à une fréquentation amoureuse. Ces 5 mêmes aspirants étaient les mêmes pour toutes les filles du secondaire, car ils étaient les seuls. Donc, si je passe en revue nos 5 jeunes séducteurs: il y avait bien Jean-Yves, mais en secondaire 5, donc un peu trop vieux pour moi, que je me disais. Il y avait aussi le chaleureux Louis-Rock, passionné de musique depuis sa tendre enfance, très doux et à la voix chaude et rassurante... Mais, lui aussi, en secondaire 5, donc, encore une fois, trop vieux. Puis, il y avait Pascal, qui semblait avoir un peu trop confiance en ses pouvoirs de séduction; cela me repoussait. Puis Denis... Le spirituel. Celui qui s'exprimait si bien, avec une grande éloquence... Mais... en secondaire 2... et puis, inaccessible, selon mes impressions. Mais je n'y étais pas tout à fait indifférente. Mais j'avais fini par savoir qu'il me trouvait un peu trop jeune. Puis, finalement, il y avait Martin. Le beau grand Martin, qui faisait rire toutes les filles par ses blagues subtiles et amusantes. Il savait qu'il nous tenait, j'en suis certaine, par ses manières de nous séduire, mais il avait, en même temps que ses allures de flirt incontesté, une grande sensibilité et il était très attentif, question que tous ceux qui l'entourent se sentent bien avec lui. Mais... selon moi, j'étais loin, bien loin d'être son style. Ça, c'était assuré. C'était officiel.
Il faut dire que j'étais vraiment silencieuse, à part de rigoler avec mes copines, je ne me mêlais pas à ces messieurs séducteurs ci-haut mentionnés. Selon ma perception de moi-même, j'étais une amie parfaite, mais absolument pas la fille à faire tourner les têtes ou battre les coeurs. Mais la vie allait me démontrer que je me trompais...
Un beau jour, en arrivant dans mon cours de mathématiques, je m'installai à mon pupitre, tranquillement, attendant l'arrivée du prof. Martin, le tombeur de ces dames, était déjà en train de taper sur sa machine à écrire braille alors que le cours n'était pas commencé. Je me demandais bien pourquoi il écrivait alors qu'on n'avait encore rien à faire... J'attendis que le prof arrive, sans trop me poser de questions, quand tout à coup, une feuille braille atterrit sur mon bureau. Il faut dire que Martin avait une meilleure vision que moi, alors il était aisément capable de lancer une feuille où il voulait. (rire) Je m'emparai donc de ce bout de papier, plein d'interrogations dans ma tête. Je me dis: «Peut-être une bonne blague...» Je me mis à lire... Ça ressemblait à quelque chose comme: «Chère Katia... Je n'ai jamais osé te le dire avant, mais ça fait longtemps que je t'observe et que j'ai le kick sur toi. Accepterais-tu de sortir avec moi? La seule chose que j'aimerais qu'on fasse attention, si tu acceptes, c'est qu'il ne faudrait pas le dire à personne qu'on est ensemble. Réponds-moi si tu veux.»
Wow!!! Moi? Moi, j'ai réussi à capter l'attention du beau Martin? Incroyable, que je me suis dit. Je m'empressai donc d'insérer une feuille dans ma machine à écrire, moi aussi, avant que le prof n'arrive et je lui ai répondu que j'acceptais avec joie, en plus de toutes ses conditions. Je ne le dirais à personne, promis! Et puis, j'étais très touchée, surprise aussi de ce qu'il venait de m'écrire et j'étais la plus heureuse du monde. Je lançai donc mon bout de papier à mon tour, de la même façon que Martin l'avait fait. Et c'est ainsi que commença ma toute première relation amoureuse...
Ce fut impossible de garder le secret, puisque dans une petite école où tout le monde se connaît, tout se découvre relativement vite... Martin, voyant que le secret n'avait pu être gardé, m'écrivit ànouveau afin de rompre notre union. J'ai eu beaucoup de chagrin, mais je n'étais pas au bout de mes surprises...
Quelques jours après ma rupture avec Martin, alors que j'étais à mon cours d'anglais, j'ouvris un tiroir pour y prendre du papier vierge et je trouvai une feuille braille pliée en deux sur laquelle il y avait de l'écriture... Étant de nature extrêmement curieuse et comme cette feuille se trouvait dans mon pupitre, je me permis de la lire... Voici, en résumé, ce que cette petite feuille disait:
«Chère Katia. Ça fait longtemps que je veux t'en parler, mais je suis très gêné de te le dire... On est amis depuis très longtemps. Depuis toutes ces années, j'ai eu la chance de très bien te connaître. Et depuis longtemps, je ressens plus que de l'amitié pour toi. Accepterais-tu de sortir avec moi? Je t'aime... Steve».
Ouf! Que de déclarations en très peu de temps! Que de surprises, car, je le répète, selon ma propre opinion de moi-même, je n'avais rien qui puisse faire flancher un garçon, au niveau sentimental. Je devais donc me rendre à l'évidence suite à ces deux situations: même si je ne savais pas exactement ce que les garçons remarquaient chez moi, il y avait visiblement quelque chose qui retenait leur attention. Donc, malgré ce que je croyais, je plaisais.
J'ai accepté de faire un petit bout de chemin avec Steve, mais ce fut de courte durée car il me voulait exclusive, sans aucune amitié avec aucun autre garçon et disons que c'était difficile pour moi d'accéder à sa demande, puisque j'ai toujours (et même encore aujourd'hui) eu des amis des deux sexes.
Bref, c'est ainsi que ma vie de femme amoureuse a débuté. Bien sûr, le but de mes petites tranches de vie n'est pas de relater ces épisodes de façon détaillée, mais d'aborder les moments les plus marquants à différentes époques de ma vie.
Je terminerai ainsi ce dixième petit bout de moi, en vous promettant beaucoup d'autres petits bouts, tous aussi intéressants les uns que les autres.
Comme toujours, j'ai très hâte de lire vos commentaires!
À très bientôt pour un autre petit bout!
samedi 25 juin 2011
Des petits bouts de moi #9: Secondaire prématuré -- Adolescence accélérée
À 10 ans, j'étais, comme la plupart des écoliers, en cinquième année. Mais il y avait, à notre charmante école Nazareth et Louis-Braille, une particularité remarquable: les classes contenaient de très petits groupes d'élèves. Ainsi, en cinquième année, nous étions exactement 3 élèves. Alors, imaginez la facilité avec laquelle je pourrais avoir recours à l'aide du professeur en tout temps.
C'est donc dans ces conditions exceptionnelle que je fis ma cinquième année, si bien qu'au retour de la période des fêtes, j'avais passé avec une facilité désarmante à travers tout le programme scolaire prévu pour la cinquième année. Il restait donc 5 mois où je n'avais strictement... plus rien à faire.
Devant cette situation pour le moins exceptionnelle, mon professeur, madame Marie-Cécile Leclerc, me convoqua pour une rencontre dont je me souviendrai toute ma vie. Elle me dit ceci: «Tu vois, Katia, dans la période de l'année scolaire qui s'échelonnait avant les fêtes, tu as pu, étant donné que tu parvenais à avancer très vite dans le programme, terminer tout ce qui était prévu pour un élève de cinquième année.» Évidemment, je n'en croyais pas mes oreilles. Je lui demandais, d'un air totalement incrédule: «Quoi? Pour vrai?» Et elle de me répondre: «Oui, pour vrai. Cela voudrait dire que tu n'aurais plus rien à faire à partir de maintenant et ce jusqu'à la fin de l'année.» Je lui ai demandé: «Bien alors, qu'est-ce qu'il faut faire?» Elle me fit alors cette proposition: «Je me suis réunie avec tous les professeurs du niveau secondaire, avec la direction de l'école aussi afin de trouver la meilleure solution possible et voici ce que nous te proposons. Que dirais-tu d'essayer de commencer ta sixième année tout de suite? Si tu parviens à la terminer d'ici la fin de l'année, tant mieux! Sinon, ne t'inquiète surtout pas. Tu auras toute l'année prochaine pour y revenir et la faire au moment où tu l'aurais normalement complétée. Si tu réussissais à traverser le programme de sixième année avant la fin de cette année-ci, cela te ferait gagner du temps, c'est vrai. Mais tu ne dois surtout pas te mettre de pression. C'est juste un essai et tant mieux si cela peut t'aider plus tard à parvenir plus rapidement à tes objectifs futurs en t'ayant fait gagner une année.»
Après avoir écouté avec la plus grande attention la proposition qui venait de m'être faite, j'étais complètement estomaquée. Bien entendu, j'étais honorée que l'on croie en moi à un tel point, que l'on me fasse une telle confiance pour être à ce point sûr qu'une telle formule puisse marcher. Ma réponse était déjà toute prête: un gros OUI plein de joie et d'allégresse! La seule petite ombre à mon tableau, le seul petit nuage dans mon ciel bleu: qu'allait-on penser de moi parmi mes camarades de classe? Allait-on être fier pour moi ou plutôt m'envier ce qui m'arrivait et se mettre à me bouder ou à me voir comme une petite prétentieuse qui veut dépasser tout le monde (ce qui n'est vraiment pas mon genre)... Mais c'étaient les craintes que je nourrissais dans ma petite tête d'enfant de 10 ans.
j'ai tout de même accepté la proposition que me faisaient mes professeurs présents et futurs et j'ai sauté à pieds joints dans cette nouvelle aventure arrivée prématurément: la sixième année à 10 ans! Yé! Avec du travail intensif et constant, je suis parvenue, à la fin de cette année scolaire, à traverser le programme de sixième année avec autant de facilité que celui de cinquième. J'étais donc prête à passer à l'autre étape, très importante et non la moindre pour l'année suivante: le secondaire!
Et qui dit secondaire dit début de l'adolescence... Tout cela est arrivé en accéléré pour moi et j'ai su suivre la cadence sans problème, mais non sans avoir parfois l'impression que mes amis du secondaire se compliquaient la vie pour des riens à mon avis... (rire) J'avais une amie, entre autres, qui était presque constamment en peine d'amour. Je trouvais qu'elle se cassait donc la tête pour être malheureuse alors qu'elle aurait pu s'offrir du bonheur en étant bien avec elle-même... Mais bon... Je la consolais de mon mieux. J'ai commencé à avoir des sentiments pour des garçons moi aussi, cette année-là, mais un peu plus tard. Je dirais, dans la deuxième moitié de cette année-là.
L'aspect académique de mon secondaire 1 se passait très bien, d'autant plus que le programme était bâti en fonction de la dynamique suivante: les secondaires 1 et 2 devaient se faire en trois ans. Donc, c'était un peu comme si je faisais ma première moitié de secondaire 1 durant cette année-là, ce qui permettait d'aller plus en profondeur dans la matière apprise et de moins condenser l'apprentissage, certainement. Alors, l'école, ça allait très bien.Je vous reviendrai plus en détail avec l'aspect amoureux de cette époque-là, puisque, bien sûr, j'ai suivi le rythme et j'ai permis à mon coeur de se laisser gagner par l'euphorie de l'amour à certaines occasions.
J'espère que ce petit bout de moi vous aura plu et permis d'en savoir encore un petit peu plus. Il me reste bien des choses à vous raconter... À très bientôt!
lundi 23 mai 2011
Des petits bouts de moi #8: Matante Gougoune
Des petits bouts de moi #7: Patates pilées et toasts pas de croûte
Des petits bouts de moi #6 (suite): Entre les livres et moi, une éternelle complicité
Des petits bouts de moi #6: Passions enfantines
Des petits bouts de moi #5: Une deuxième famille
Des petits bouts de moi #4: La différence
Des petits bouts de moi #3: La vie de pensionnaire