dimanche 28 octobre 2012

La Famille Daraîche: Une page du Country au Québec

Voici le livre dans lequel vous est offerte la biographie complète de la Famille Daraîche. Quatre générations de chanteurs Country qui mènent autant une carrière individuelle que familiale et dont les moments sont racontés intégralement dans ce merveilleux livre. À ne pas manquer également à l'intérieur: 32 magnifiques pages de photos de toute la famille, à travers toutes les époques.

À travers ces pages, vous découvrirez aussi plusieurs grands moments de l'histoire de la musique Country québécoise, la famille Daraîche ayant été de tous les grands événements en lien avec cette belle musique du coeur.

Ci-joint à cet article, on peut voir la merveilleuse couverture du livre ainsi que l'une des belles photos que l'on retrouve à l'intérieur. Un grand merci aux Éditions Pratiko de m'avoir offert ces deux bijoux de photos pour pouvoir mieux vous les présenter.

«La Famille Daraîche: une page du Country au Québec» est disponible partout.

Bonne lecture et au plaisir d'avoir vos impressions par la suite!

samedi 27 octobre 2012

Des petits bouts de moi #14: Premiers repères de femme

Pour cet article, je vous ramène jusqu'en 1986 environ, alors que j'avais 12 ans. En plus d'étudier avec acharnement (c'est le domaine où j'avais le plus haut degré de confiance en moi, car je me savais dotée d'une mémoire phénoménale et, donc, d'une extraordinaire capacité d'apprentissage ultra-rapide), une multitude de choses se passaient dans mon univers, de façon à mettre en place ce qui allait constituer les premiers repères de la femme qui fleurissait en moi.

Mes parents s'étant séparés en 1984, alors que j'avais 10 ans, je vivais auprès de ma mère et mon frère, puis par la suite s'étaient ajoutées ma grand-mère maternelle et ma tante Marjolaine, la soeur de ma mère. Nous avions donc une vie familiale bien en place à la maison, mais mon père me manquait énormément, même si nous gardions un contact très serré ensemble. Ma maman, de son côté, vivait une série d'épreuves personnelles dans sa propre vie, après sa séparation d'avec mon père, tout en essayant de ne pas nous en faire subir de conséquences à mon frère et moi. En même temps qu'elle soignait la peine qui accompagne une séparation, elle avait décidé de mener toutes les batailles de front en même temps, cessant d'un seul coup toute consommation d'alcool et de drogue. Quel courage et quelle volonté! Elle récolte encore le fruits de ses efforts aujourd'hui, car elle n'a plus rien consommé d'illicite depuis cette lointaine époque. Je suis extrêmement fière d'elle aujourd'hui et je l'étais également en 1986, même si je n'étais qu'à l'aube de ma vie de femme. Je comprenais déjà les enjeux de tout ce que lui demandaient ces efforts qu'elle devait faire quotidiennement afin de reprendre le contrôle sur sa vie pour obtenir les résultats qu'elle souhaitait.

C'est ainsi que j'appris à côtoyer la souffrance d'autrui, en écoutant les partages des différents conférenciers lorsque j'accompagnais ma mère à des réunions des Alcooliques Anonymes. Contrairement à bien des jeunes de mon âge, je ne trouvais pas du tout ces réunions ennuyantes, cherchant plutôt à comprendre comment ces gens qui racontaient leur histoire de vie en étaient venus à trouver du réconfort dans l'ivresse et qu'est-ce qui, un jour, les amenait à décider enfin de changer le cours de leur vie. Bien entendu, l'intérêt que je portais à ces émouvantes tranches de vie m'amenaient à tenter de faire des liens, des comparaisons, des rapprochements entre leurs histoires et celle de ma mère, tout cela afin de tenter de mieux la comprendre. Cherchait-elle aussi un refuge, du réconfort même, dans ces états altérés dans lesquels elle se retrouvait si souvent? Que cherchait-elle à fuir? Pouvais-je l'aider? L'encourager? La réconforter? Je ne savais pas trop, mais je voulais de tout mon coeur comprendre la situation et agir au mieux pour voir ma maman heureuse.

C'est donc ainsi que j'ai vite appris non seulement à ouvrir toutes grandes mes oreilles, mais aussi mon coeur à ce que pouvaient éprouver les gens dans toutes sortes de situations et à percevoir ce qu'ils dégagent et à bien analyser ces perceptions. Toutefois, ma maman étant très éprouvée à travers ces moments difficiles qu'elle traversait, n'était pas toujours un modèle de patience… J'ai donc souvent dû essuyer les contrecoups de ses accès d'impatience et même de colère parfois, ce qui faisait que je préférais taire mes propres sentiments, afin d'être certaine de ne pas être rabrouée ou rejetée. Je gardais donc tout pour moi, autant que possible, tout en faisant mer et monde pour donner à tous ce qu'ils attendaient de moi. J'étais donc le petit ange que tout parent aurait rêvé d'avoir: la petite fille studieuse, courageuse, qui travaille sans relâche et affronte tous les obstacles que la vie met sur sa route avec le sourire aux lèvres, la joie au coeur et la tête haute.

Il est inutile de dire que ce rôle de Mademoiselle Parfaite était devenu pour moi un jeu d'enfant et, tout doucement, devenait pour moi une seconde peau. Je dirais même que cet habit a fini par se transformer en une bulle enveloppante, devenant de plus en plus imperméable, de manière à constituer une merveilleuse carapace pour me protéger. Mais, me protéger de quoi, me direz-vous? Eh bien… de mes propres émotions et sentiments, de tout ce que je taisais aux autres pour être certaine de ne jamais déplaire à quiconque; de ma propre estime de moi-même qui n'était bonne que lorsque je faisais la fierté de mon entourage. En étant parfaite, on m'aimait et, inévitablement, si on m'aimait, je m'aimais aussi. Mais ce qu'on n'aimait pas sur moi, je le détestais autant que cela puisse être possible de détester. Par exemple, avec l'arrivée de l'adolescence sont arrivées quelques rondeurs superflues qui se traduisaient par un surplus de poids qui désespérait ma mère. Il est évident que ce qu'elle ressentait face à mon début d'embonpoint était de l'inquiétude d'une maman qui veut le meilleur pour sa fille et qui savait que tous les aliments bons pour la santé figuraient sur la liste de ceux que je détestais au plus haut point. Elle craignait que je manque des vitamines essentielles et que je finisse par en éprouver de graves problèmes de santé au fil des ans. Mais son inquiétude s'extériorisait par de fréquents discours moralisateurs ayant pour but de me sensibiliser à apprendre à aimer manger de bonnes choses afin de vite perdre ce surplus de poids nuisible à ma santé. Le tout bien agrémenté de phrases telles que «Ce n'est pas des farces Katia; tu t'en viens grosse. C'est épouvantable! Tu dois faire quelque chose!» «Tu sais Katia, être gros, ce n'est pas beau du tout. Il faut que tu réagisses et très vite.» J'ai donc fini par me marteler ces phrases dans la tête, me les repassant en boucle, en me répétant que c'était sûrement vrai, que je ne faisais pas bien les choses, peut-être pas assez d'efforts, que je pouvais faire plus et mieux encore.

Ainsi donc, je me mis à détester mon apparence, parvenant même à me convaincre que j'étais suffisamment repoussante pour être totalement inintéressante, en fin de compte. Quelle grossière erreur! Je le sais maintenant, mais à 12 ou 13 ans, on peut croire à ce genre de sottises bien longtemps… suffisamment pour occasionner des plaies qui mettent des années à cicatriser et croyez-moi, je dirais que la guérison est totale à présent, mais fraîchement accomplie. Donc, les plaies étaient vives et profondes durant de très nombreuses années.

Pendant ce temps où j'étudiais, tout en m'ouvrant aux autres et en me refermant sur moi, je continuais à rêver de musique. Je voulais chanter, ça, j'en étais certaine. Mais je ne voulais pas que chanter; je voulais apprendre comment était faite la musique; d'où elle venait, comment on la construisait, comment on l'interprétait. Je voulais l'étudier, comme je savais si bien le faire. C'est alors que je me décidai à m'inscrire au Cégep de Saint-Laurent en vue d'obtenir un diplôme d'études collégiales en musique.

Au moment d'aller passer les auditions, je possédais quelques connaissances de base en théorie musicale, ayant déjà suivi des cours de chant et de piano. Cela dit, j'avais beau connaître la théorie musicale de base, je n'avais absolument aucune connaissance du genre classique. Je me présentai donc au Cégep, avec, dans la tête, les paroles de la chanson que je voulais interpréter pour passer l'audition. Il s'agissait d'un succès de Patrick Norman intitulé «Vivre», que le professeur de chant ne connaissait absolument pas, puisque, de son côté, elle connaissait autant le Country que moi je connaissais le classique: ce qui veut dire PAS DU TOUT (rire). De plus, je n'avais apporté aucune partition musicale de ma chanson, alors j'entrepris de la chanter a capella. Imaginez un peu la scène… Je devais sembler très étrange à cette enseignante de chant classique qui m'a fait auditionner. Aussi insolite que tout cela ait pu lui sembler, un phénomène chez moi a tout de même attiré son attention de manière foudroyante: c'est elle qui m'annonça que j'avais l'oreille absolue, ce dont j'ignorais totalement la signification. C'est alors qu'elle m'expliqua qu'une personne qui possédait l'oreille absolue était capable de reconnaître toutes les notes qu'elle entendait, sans qu'on ait à lui dire. Moi, je croyais que tout le monde était capable de faire ça, puisque je l'avais toujours fait depuis le plus loin que ma mémoire pouvait se rappeler.

Bref, je crois avoir beaucoup épaté cette dame qui a découvert mon oreille absolue, car j'ai été acceptée au Cégep, malgré mes piètres connaissances du genre classique. J'aurai 3 belles années devant moi pour le découvrir, de toute façon.

Parallèlement, l'amour allait aussi faire son apparition dans mon décor, le tout sans prévenir et à travers la dernière personne au monde de qui j'aurais pu imaginer être amoureuse un jour… L'amour s'est donc présenté à moi à travers Miguel, un ami d'enfance avec qui j'étais allée à l'école primaire, à qui je jouais constamment des tours plus ou moins gentils lorsque j'étais petite, parce que je le considérais, pour toutes sortes de raisons, comme étant un petit garçon plutôt simplet, ce qui me permettait donc de le proclamer comme étant ma tête de turc favorite. Je n'aurais donc jamais cru en être un jour amoureuse, mais après plusieurs années sans être en contact, il m'a retrouvée, par l'entremise d'un de nos amis communs et après plusieurs conversations téléphoniques et la première rencontre qui allait marquer nos retrouvailles, j'ai été comme foudroyée. C'était ainsi que je ressentais les choses, éprouvant tout un cocktail d'émotions contradictoires. D'un côté, je ne pouvais y croire, mon estime de moi me faisant cruellement défaut. D'autre part, mon coeur s'emballait à un tel point que je savais que l'amour était bien là et qu'il me fallait donner libre cours à ce sentiment extraordinaire qui prenait toute la place en moi. J'étais bien loin de me douter que ce premier amoureux officiel allait devenir, plusieurs années plus tard, le père de mon enfant.

C'est sur cette terre bouillonnante d'une effervescence incroyable, que j'allais tenter de construire les fondations de ma vie d'adulte en devenir. C'est ici que mes premiers repères s'instauraient: ma détermination à vouloir faire de la musique de mon mieux, à aimer la vie, les autres, à les comprendre, à apprivoiser l'amour, sans en éprouver d'abord pour moi-même. Comment allais-je démêler tout cela au fil du temps? C'est ce que je vous offrirai dans les prochains «Petits bouts de moi».

Au plaisir de vous lire!

jeudi 25 octobre 2012

Le lancement de notre biographie familiale: une soirée que je n'oublierai jamais

Permettez-moi de vous faire vivre un peu de l'euphorie qui était mienne ce 23 octobre dernier, alors qu'était lancé en grande pompe notre merveilleux livre intitulé «La Famille Daraîche: une page du country au Québec». Cette soirée restera à jamais gravée dans ma mémoire et dans mon coeur, pour toutes sortes de raisons, mais commençons par le début (je garde ma plus merveilleuse surprise pour la fin).

Tout d'abord, il faut commencer par mentionner que cet événement se présentait en deux parties: le lancement du livre, puis un spectacle que nous donnions pour les besoins de notre documentaire familial intitulé «La Famille Daraîche: du Western au Country».

J'ai commencé par avoir la belle surprise de rencontrer une foule de gens venus célébrer avec nous la parution de ce beau livre: de nombreux membres de notre famille, plusieurs artistes Country également, sans compter de précieux amis. J'avais même le bonheur d'avoir avec moi nulle autre que ma maman qui a, tout comme moi, vécu toute une gamme d'émotions au cours de cette formidable soirée.

À mon arrivée, j'ai eu le bonheur de rencontrer notre éditeur, pour qui j'ai une infinie reconnaissance d'avoir bien voulu nous suivre dans cette belle aventure littéraire. Mais j'y reviendrai un peu plus loin.

Le lancement de notre livre nous a permis de rencontrer tous ceux qui voulaient se le procurer, avoir des dédicaces ou bien prendre des photos avec nous pour divers médias. C'était absolument formidable, car cela nous permettait aussi de remercier tous ceux qui ont contribué à faire de ce livre un projet aussi extraordinaire, notamment l'auteure, Mme Carmel Dumas, ainsi que l'éditeur, M. Jacques Larouche, des Éditions Pratiko.

Une fois le lancement terminé, nous avons fait place au spectacle, qui était monté de toutes pièces pour les besoins du documentaire. Les gens qui étaient présents devenaient des spectateurs de toutes les époques traversées par nos carrières respectives, ce qui fait qu'on est passé des années 70 jusqu'à aujourd'hui, à travers des chansons qui sont devenues des succès au fil des années ainsi que des témoignages des artistes qui les ont interprétées. Je pense ici, entre autres, à M. Aldéi Duguay qui est venu nous offrir sa version de ce grand classique «Un verre sur la table» dont nous apprenons, à la lecture du livre, qu'il fut le premier interprète. Il l'a chantée pour Julie lors de ce spectacle et lui a offert un vibrant témoignage. David Bernatchez nous a également beaucoup touchés avec la belle reconnaissance qu'il a toujours démontré envers notre famille pour l'appui que nous lui avons toujours donné.

Nous avons également pu apprécier l'apport incontournable de deux grands animateurs et organisateurs d'événements Country: messieurs Roger Charlebois et Richard Gauthier ont apporté une émouvante contribution à ce spectacle, l'un nous transportant à l'époque de CKVL 850 en simulant un émouvant reportage invitant les auditeurs à le rejoindre au fameux Casino Gaspésien, et l'autre nous faisant revivre les débuts des galas Country qu'il organisait pour récompenser les artisans de ce merveilleux genre musical.

Finalement, bien sûr, nous avons tous offert une performance musicale, chacun notre tour ou ensemble, pour le bon plaisir de notre public, qui se prêtait admirablement bien au jeu de la figuration pour notre documentaire. De mon côté, pour les besoins de la cause, j'offrais à mon public une prestation de la toute première chanson que j'ai chantée sur une scène au tout début des années 80: nul autre que ce classique de la formation Offenbach: «Ayoye». Imaginez: on me surnomme toujours l'ange de la famille, car j'ai une voix très douce lorsque je chante. C'était donc un réel défi pour moi de sortir de mon côté angélique pour aller toucher à l'émotion qui doit passer dans une chanson comme «Ayoye» (rire). Lors de la répétition qui avait précédé le spectacle, la veille, c'était une découverte pour moi de me rendre compte que j'étais capable de briser les barrières que j'avais moi-même érigées autour de moi: ces limites auxquelles j'ai toujours cru qui disaient que jamais je ne parviendrais à chanter des chansons qui demandent autre chose que de la douceur et/ou de la pureté vocale. Le soir du lancement et du spectacle, je me suis donc démontré que non seulement j'ai été capable de le faire, mais que j'avais réussi à toucher tout plein de gens par mon interprétation de cette chanson qui m'apparaissait comme un gigantesque défi au départ. C'était un grand moment d'émotion pour moi, d'autant plus que je l'interprétais avec l'adorable complicité de mon papa, ce qui rendait l'exercice encore plus fabuleux! Tout ce qui me permet de vivre un moment de complicité père-fille m'émerveille toujours, alors imaginez! Quel bonheur!

Et puis, pour couronner cette soirée des plus mémorables, le moment qui allait raisonner en moi tel un merveilleux écho et qui allait laisser une marque indélébile en moi allait se produire à la toute fin de la soirée, sous la forme d'une conversation avec M. Larouche, notre très sympathique éditeur. Quelle surprise incroyable j'ai eue en apprenant qu'il avait lu mon blogue en entier, rien de moins! J'en ai été chavirée, je vous assure! Ce fut une révélation pour moi, car on ne peut savoir qui nous lit lorsque l'on blogue, cette histoire en est la preuve bien réelle! J'avais l'impression que personne ne me lisait sur mon blogue et que mes articles étaient bien davantage lus sur mon compte Facebook, puisque c'était là que les commentaires m'étaient écrits. Je commençais même à me demander si j'allais continuer à tenir mon blogue, me disant que je devrais peut-être me contenter de Facebook uniquement. Mais quelque chose me disait de continuer à tenir mon blogue également, sans savoir pourquoi. J'avais même commencé à écrire certains articles que je publiais uniquement sur mon blogue et pas sur Facebook, de manière à établir une différence entre les deux, autant pour moi que pour mes lecteurs, créant ainsi une ambiance légèrement plus personnelle sur mon blogue. Alors imaginez ma surprise en apprenant que non seulement j'avais bien fait de ne pas fermer mon blogue, mais qu'en plus, j'étais lue et pas par n'importe qui! Oh!!! Mais j'allais avoir encore de plus grandes raisons d'avoir envie de sauter de joie: non seulement mes textes étaient lus, mais en plus, ils étaient appréciés. À la fin d'une lecture, on avait hâte de lire la suite!

Pour moi, ça valait plus que des millions, je vous l'assure! Je suis partie de cette soirée avec la tête dans les nuages, le coeur débordant d'une joie sans fin. J'étais transportée, c'est le moins que je puisse dire; tellement que je ne suis parvenue à m'endormir qu'aux petites heures du matin. Mais quel bonheur de passer une nuit blanche à se remémorer une bienheureuse suite d'événements qui forment une soirée qui se grave toujours plus, chaque fois qu'on se la repasse!

Voilà, c'était un plaisir pour moi de vous faire part de mes joyeux états d'âme, tout en vous invitant à lire le principal sujet de cet article: notre livre «La famille Daraîche: une page du country au Québec», écrit par Carmel Dumas, aux Éditions Pratiko. Si vous êtes curieux de connaître tout ce qui a constitué notre carrière et notre vie de famille, vous saurez tout à la lecture de ce livre, disponible partout.

Bonne lecture et au plaisir de vous lire également!