Tout d'abord, il faut commencer par mentionner que cet événement se présentait en deux parties: le lancement du livre, puis un spectacle que nous donnions pour les besoins de notre documentaire familial intitulé «La Famille Daraîche: du Western au Country».
J'ai commencé par avoir la belle surprise de rencontrer une foule de gens venus célébrer avec nous la parution de ce beau livre: de nombreux membres de notre famille, plusieurs artistes Country également, sans compter de précieux amis. J'avais même le bonheur d'avoir avec moi nulle autre que ma maman qui a, tout comme moi, vécu toute une gamme d'émotions au cours de cette formidable soirée.
À mon arrivée, j'ai eu le bonheur de rencontrer notre éditeur, pour qui j'ai une infinie reconnaissance d'avoir bien voulu nous suivre dans cette belle aventure littéraire. Mais j'y reviendrai un peu plus loin.
Le lancement de notre livre nous a permis de rencontrer tous ceux qui voulaient se le procurer, avoir des dédicaces ou bien prendre des photos avec nous pour divers médias. C'était absolument formidable, car cela nous permettait aussi de remercier tous ceux qui ont contribué à faire de ce livre un projet aussi extraordinaire, notamment l'auteure, Mme Carmel Dumas, ainsi que l'éditeur, M. Jacques Larouche, des Éditions Pratiko.
Une fois le lancement terminé, nous avons fait place au spectacle, qui était monté de toutes pièces pour les besoins du documentaire. Les gens qui étaient présents devenaient des spectateurs de toutes les époques traversées par nos carrières respectives, ce qui fait qu'on est passé des années 70 jusqu'à aujourd'hui, à travers des chansons qui sont devenues des succès au fil des années ainsi que des témoignages des artistes qui les ont interprétées. Je pense ici, entre autres, à M. Aldéi Duguay qui est venu nous offrir sa version de ce grand classique «Un verre sur la table» dont nous apprenons, à la lecture du livre, qu'il fut le premier interprète. Il l'a chantée pour Julie lors de ce spectacle et lui a offert un vibrant témoignage. David Bernatchez nous a également beaucoup touchés avec la belle reconnaissance qu'il a toujours démontré envers notre famille pour l'appui que nous lui avons toujours donné.
Nous avons également pu apprécier l'apport incontournable de deux grands animateurs et organisateurs d'événements Country: messieurs Roger Charlebois et Richard Gauthier ont apporté une émouvante contribution à ce spectacle, l'un nous transportant à l'époque de CKVL 850 en simulant un émouvant reportage invitant les auditeurs à le rejoindre au fameux Casino Gaspésien, et l'autre nous faisant revivre les débuts des galas Country qu'il organisait pour récompenser les artisans de ce merveilleux genre musical.
Finalement, bien sûr, nous avons tous offert une performance musicale, chacun notre tour ou ensemble, pour le bon plaisir de notre public, qui se prêtait admirablement bien au jeu de la figuration pour notre documentaire. De mon côté, pour les besoins de la cause, j'offrais à mon public une prestation de la toute première chanson que j'ai chantée sur une scène au tout début des années 80: nul autre que ce classique de la formation Offenbach: «Ayoye». Imaginez: on me surnomme toujours l'ange de la famille, car j'ai une voix très douce lorsque je chante. C'était donc un réel défi pour moi de sortir de mon côté angélique pour aller toucher à l'émotion qui doit passer dans une chanson comme «Ayoye» (rire). Lors de la répétition qui avait précédé le spectacle, la veille, c'était une découverte pour moi de me rendre compte que j'étais capable de briser les barrières que j'avais moi-même érigées autour de moi: ces limites auxquelles j'ai toujours cru qui disaient que jamais je ne parviendrais à chanter des chansons qui demandent autre chose que de la douceur et/ou de la pureté vocale. Le soir du lancement et du spectacle, je me suis donc démontré que non seulement j'ai été capable de le faire, mais que j'avais réussi à toucher tout plein de gens par mon interprétation de cette chanson qui m'apparaissait comme un gigantesque défi au départ. C'était un grand moment d'émotion pour moi, d'autant plus que je l'interprétais avec l'adorable complicité de mon papa, ce qui rendait l'exercice encore plus fabuleux! Tout ce qui me permet de vivre un moment de complicité père-fille m'émerveille toujours, alors imaginez! Quel bonheur!
Et puis, pour couronner cette soirée des plus mémorables, le moment qui allait raisonner en moi tel un merveilleux écho et qui allait laisser une marque indélébile en moi allait se produire à la toute fin de la soirée, sous la forme d'une conversation avec M. Larouche, notre très sympathique éditeur. Quelle surprise incroyable j'ai eue en apprenant qu'il avait lu mon blogue en entier, rien de moins! J'en ai été chavirée, je vous assure! Ce fut une révélation pour moi, car on ne peut savoir qui nous lit lorsque l'on blogue, cette histoire en est la preuve bien réelle! J'avais l'impression que personne ne me lisait sur mon blogue et que mes articles étaient bien davantage lus sur mon compte Facebook, puisque c'était là que les commentaires m'étaient écrits. Je commençais même à me demander si j'allais continuer à tenir mon blogue, me disant que je devrais peut-être me contenter de Facebook uniquement. Mais quelque chose me disait de continuer à tenir mon blogue également, sans savoir pourquoi. J'avais même commencé à écrire certains articles que je publiais uniquement sur mon blogue et pas sur Facebook, de manière à établir une différence entre les deux, autant pour moi que pour mes lecteurs, créant ainsi une ambiance légèrement plus personnelle sur mon blogue. Alors imaginez ma surprise en apprenant que non seulement j'avais bien fait de ne pas fermer mon blogue, mais qu'en plus, j'étais lue et pas par n'importe qui! Oh!!! Mais j'allais avoir encore de plus grandes raisons d'avoir envie de sauter de joie: non seulement mes textes étaient lus, mais en plus, ils étaient appréciés. À la fin d'une lecture, on avait hâte de lire la suite!
Pour moi, ça valait plus que des millions, je vous l'assure! Je suis partie de cette soirée avec la tête dans les nuages, le coeur débordant d'une joie sans fin. J'étais transportée, c'est le moins que je puisse dire; tellement que je ne suis parvenue à m'endormir qu'aux petites heures du matin. Mais quel bonheur de passer une nuit blanche à se remémorer une bienheureuse suite d'événements qui forment une soirée qui se grave toujours plus, chaque fois qu'on se la repasse!
Voilà, c'était un plaisir pour moi de vous faire part de mes joyeux états d'âme, tout en vous invitant à lire le principal sujet de cet article: notre livre «La famille Daraîche: une page du country au Québec», écrit par Carmel Dumas, aux Éditions Pratiko. Si vous êtes curieux de connaître tout ce qui a constitué notre carrière et notre vie de famille, vous saurez tout à la lecture de ce livre, disponible partout.
Bonne lecture et au plaisir de vous lire également!
bonsoir Katia,
RépondreSupprimerquel plaisir ce fut de partager en compagnie de la famille Daraîche cette super belle soirée remplie d'émotions.
bravo Katia, Ayoye... superbement interprété.
Jacques
Oh! Quel bonheur de vous lire! Oui, cette soirée était magique. Merci pour vos bons mots pour mon Ayoye. C'était un agréable petit défi; je suis heureuse que ça vous ait plu. :) Au plaisir de vous lire!
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